Plutôt que d’acheter du terreau, pourquoi ne pas le créer vous-même ? Chose facile avec les feuilles mortes. Ramassez-les avec un râteau à larges dents (sur la pelouse) ou avec un balai brosse (sur la terrasse). L’idéal est de les récupérer lorsqu’elles sont un peu humides. Veillez à mettre de côté les feuilles issues d’arbres malades (oïdium sur les rosiers, chenille Cameraria ohridella sur le chêne, marsonia sur les arbres fruitiers…). Placez votre butin dans de grands sacs poubelles, dans lesquels vous aurez percé une bonne dizaine de trous. Fermez les sacs et stockez-les à l’extérieur. Ouvrez-les une fois par mois environ afin d’arroser le mélange, pour accélérer la décomposition. Au fil du temps, un terreau fin et aéré se formera, qui sera parfait pour accueillir les plantations du printemps prochain !
Quoi de mieux que de protéger ses cultures en hiver avec les feuilles d’automne ? Ainsi, on exploite les ressources offertes par la nature. L’idée est de réaliser un paillage qui préservera vos plantes les plus fragiles du froid, en particulier les fleurs à bulbes et les légumes (choux, poireaux, artichauts…). Pour cela, rien de plus simple, un gros tapis de feuilles sur vos massifs : ce paillage se décomposera progressivement.
Vous faites du compost ? Bonne nouvelle, les feuilles mortes peuvent venir l’alimenter. L’idéal est d’y ajouter l’herbe tondue qui aura pour effet d’accélérer la décomposition. Après douze à dix-huit mois, en prenant soin de retourner régulièrement le compost, vous obtiendrez une terre noire. Il ne s’agit pas d’un support de culture, néanmoins ce mélange vous sera très utile pour fertiliser la terre de votre jardin.