Une personne à mobilité réduite peut se déplacer avec une canne, un déambulateur ou un fauteuil roulant. Il est donc important de laisser libres les zones de circulation, notamment les couloirs et paliers. On supprime les tapis glissants ou on les fixe au sol avec un adhésif double face, on cache tous les fils et câbles électriques, et on enlève les éléments comportant des roulettes car on pourrait facilement perdre l’équilibre en s'appuyant dessus.
Pour soutenir les mouvements et déplacements, on installe des rampes, barres d’appui et mains courantes, notamment dans les escaliers, aux toilettes ou dans la salle de bains. On surélève le matelas de lit pour faciliter le passage de la position assise à debout. On place des barres de seuil entre les sols de différents niveaux pour supprimer les rebords et les marches à franchir, y compris pour les portes ou baies vitrées menant à l’extérieur. Enfin, on recouvre les sols glissants par des matériaux antidérapants tels que la moquette ou le linoléum.
Si le logement le permet, on installe un monte-escalier pour se rendre à l’étage, voire un ascenseur privatif. Dans la salle de bains, on choisit une baignoire avec une porte qui évite d’enjamber la paroi. La douche sera à l’italienne ou avec un receveur extra-plat et on y ajoute un tabouret adapté au lieu. On installe un WC en hauteur, à 50 cm du sol. On évite de laisser les pièces dans l’ombre en augmentant la puissance des ampoules, et en ajoutant d’autres éclairages : interrupteurs luminescents et veilleuses dans les couloirs ou les escaliers.
Certains équipements peuvent donner lieu à une aide financière de l’Anah, les caisses d’assurance retraite ou le conseil départemental