1er conseil : on profite du CITE 2019
Le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) est accessible jusqu’au 31 décembre 2019. Comme son nom l’indique, il vous donne droit à un crédit d’impôt à hauteur de 30 % des dépenses engagées pour remplacer, notamment, un équipement de chauffage par un nouveau système plus performant et écologique. Si vous souhaitez investir dans une pompe à chaleur, dans une chaudière gaz à très haute performance énergétique, une chaudière biomasse ou encore un poêle à bois (avec rendement supérieur ou égal à 70 %), vous pourrez ainsi en profiter ! Découvrez le détail des équipements éligibles au CITE sur le site de l’Ademe. Attention cependant : votre logement doit être achevé depuis plus de deux ans au début des travaux d’installation pour pouvoir y accéder. Il doit aussi s’agir de votre résidence principale, que vous soyez locataire ou propriétaire. A noter : si vous êtes locataire, l’autorisation du propriétaire est requise.
2e conseil : on finance son projet avec l’éco-PTZ
Son nom est clair : l’éco-Prêt à Taux Zéro est un prêt sans intérêt – mais fort intéressant ! Vous pouvez y prétendre pour réaliser des travaux d’amélioration des performances énergétiques de votre logement, que vous soyez, propriétaire occupant ou bailleur. Le remplacement d’une installation de chauffage est de ce fait éligible, à la condition qu’elle permette d’atteindre une « performance énergétique globale minimale déterminée par une étude thermique réalisée par un bureau d’étude », selon le site de l’Etat. En pratique, ce prêt pouvant atteindre la somme maximale de 30 000 € est remboursable en 15 ans. Pour accéder à votre éco-PTZ, faites remplir un formulaire « devis » à votre artisan et adressez-le ensuite à votre organisme de crédit – lequel doit avoir passé une convention avec l’Etat (mais sachez que les principales banques françaises l’ont fait). Découvrez le détail sur le site dédié.
3e conseil : on se renseigne sur les aides de l’ANAH
L’Agence Nationale de l’Habitat soutient les particuliers dans leur projet de remplacement de chauffage à travers le programme « Habiter Mieux Sérénité ». Ce dernier finance les « bouquets de travaux » permettant une économie d’énergie de 25 % au moins. Vous pourrez en bénéficier si vous vous séparez d’une ancienne chaudière fioul ou de convecteurs électriques vieillissants au profit d’une pompe à chaleur ou chaudière gaz nouvelle génération, par exemple. Les conditions : être propriétaire de son logement (achevé depuis 15 ans au moins), ne pas avoir contracté de Prêt à Taux Zéro pour l’accession à la propriété depuis au minimum 5 ans et ne pas dépasser les plafonds de ressources établis par l’Anah. Vous correspondez au profil ? Le programme pourra alors couvrir jusqu’à 50 % du coût total HT des travaux – l’aide étant plafonnée à 10 000 €. Découvrez cette aide en détail sur le site de l’Anah.
4e conseil : on prétend au « Coup de pouce Chauffage » Prime CEE
Le gouvernement a communiqué en ce début d’année sur sa volonté d’aider les particuliers à réduire leur facture de chauffage. Le « Coup de pouce Chauffage » s’inscrit dans le cadre des Certificats d’Economies d’Energie (CEE). Il prévoit des bonifications, notamment pour le remplacement de systèmes de chauffage au profit d’une pompe à chaleur, d’une chaudière biomasse, d’une chaudière gaz à très haute performance énergétique ou un poêle / insert à bois performant. Cette prime (de 2 500 à 4 000 €) est accessible à tous les ménages, le montant le plus élevé étant réservé aux plus modestes. Découvrez le détail des conditions sur le site du ministère !
5e conseil : on met à profit son Chèque énergie
Son montant maximal est de 277 € : un coup de pouce qui pourra venir compléter l’éco-PTZ, le CITE et l’aide de l’ANAH, des aides cumulables entre elles ! Ce chèque énergie, qui peut notamment être utilisé pour acheter un nouveau chauffage, est adressé directement aux bénéficiaires, sur conditions de ressources. Sa validité est d’une année et il est envoyé au printemps, par courrier.