La cheminée à foyer ouvert, telle qu’on l’admire dans les vieilles demeures d’autrefois, ne constitue pas une solution de chauffage principal. En revanche, l’insert et le foyer fermé peuvent tout à fait remplir cette mission ! L'insert est un bon compromis puisqu’il vient équiper une cheminée à foyer ouvert, en se plaçant à l'intérieur de l'âtre. Lorsque l’on parle de foyer fermé, il s’agit d’une simple cheminée fermée par une porte ou une vitre. L’atout n°1 de l’insert ou du foyer fermé est le très faible coût de son combustible (moins de 6€/kWh avec des granulés, 3,6 centimes/kWh avec des bûches). C’est simple, il s’agit de l’énergie la moins chère ! Pour un chauffage principal, mieux vaut orienter votre choix vers un appareil de type C : celui-ci assurera un fonctionnement en continu avec une autonomie de 10 heures en moyenne. Qu’en est-il du prix d’un insert à cheminée ? Comptez entre 400 à plus de 3000 € pour les modèles les plus haut de gamme.
Bon à savoir : Optez pour un modèle à haute performance énergétique (minimum 85%) pour assurer le chauffage de votre logement.
Malgré son charme indéniable, le foyer fermé ou l’insert à bois exigera de votre part un investissement non-négligeable. Il vous demandera d’être assidu puisqu’il nécessite d’être alimenté en bois toutes les 10 ou 12 heures, selon votre appareil. Un conduit d’évacuation de fumée étant indispensable, cette solution convient davantage à une maison individuelle. Autre impératif : conservez le combustible (bûches, granulés, bûches compressées…) dans un espace sec et ventilé. Une contrainte supplémentaire à ne pas négliger non plus. Enfin, si le foyer fermé peut suffire à chauffer une surface de 100 m², il est nécessaire de prévoir un emplacement central dans le logement, mais aussi de laisser les portes ouvertes afin de faciliter la circulation de la chaleur…
Bien moins romantique, le radiateur ne suscite certes pas l’enthousiasme de la cheminée ! Mais un système de chauffage présente le grand avantage de la simplicité, de l’efficacité et de la constance. Les radiateurs dernière génération, offrent des lignes très compactes pour un encombrement réduit, un design de plus en plus soigné et des performances accrues. Si l’électricité est bien plus chère que le bois (15 centimes/kWh), en optant pour des radiateurs à chaleur douce programmables et intelligents (détection de présence et de fenêtre ouverte), vous limiterez grandement les dégâts sur votre facture. Dans un appartement ou une vaste maison, l’équipement de chaque pièce avec un radiateur à la bonne puissance (500 à 2000 W selon la surface) est donc l’assurance d’un bon confort thermique… sans lever le petit doigt !
Bon à savoir :Pour un radiateur de puissance moyenne (1 000 W), la fourchette tarifaire est large : de 60 € à plus de 800 € pour les modèles à pilotage intelligent les plus design.