On ne va pas se mentir. Poser soi-même une fenêtre en PVC, ça ne se fait pas en trois secondes. Ça ne s’improvise pas non plus. Mais si on vous dit que vous pouvez faire de belles économies en vous jetant à l’eau ? Et si on vous dit, en plus, qu’une nouvelle fenêtre équipée d'un double vitrage va réduire votre consommation d’énergie, est-ce que vous êtes convaincu ? Allez, c’est le moment de vous lancer !
Matériel : 1 marteau, 1 maillet, 1 perceuse-visseuse ou 1 tournevis électrique, des traitements fongicides et insecticides, 1 cartouche de mastic acrylique ou silicone.
« Chi va sano va lontano… » En d’autres termes, prenez le temps de bien préparer votre chantier. Vous en gagnerez ensuite ! Démontez soigneusement et proprement votre ancienne fenêtre en commençant par dévisser les paumelles des vantaux. Soyez méthodique ! Celles du bas d’abord, celles du milieu et, enfin, celles du haut. Vous allez maintenant pouvoir enlever les éléments mobiles de la fenêtre (les vantaux) et retirez tous les éléments de quincaillerie (paumelle, crémone…) afin de ne garder que le châssis, s’il est en bon état bien sûr !
Pendant que vous y êtes, badigeonnez généreusement le cadre avec un traitement fongicide et insecticide. On n’est jamais trop prudent ! Enfin, créez une bonne étanchéité avec du mastic avant de reposer la nouvelle fenêtre. On va pouvoir entrer dans le vif du sujet.
Matériel : 1 mètre, 1 règle, 1 équerre
Comme tout le monde le sait, il n’y a pas de petites économies ! S’il est en bon état, le dormant (ou bâti) de la fenêtre existante peut faire office de pré-cadre. Dans ce cas, vérifiez-en les mesures avant toute chose. La hauteur et la largeur à prendre en compte seront celle comprises entre les extrémités du dormant qui reste en place. Si vous ne conservez pas le dormant, les dimensions à prendre en compte seront celles de l’ouverture, que l’on appelle aussi « tableau ». Sachez aussi que l’équerrage des tableaux et des bâtis n’est pas toujours exact. Ce serait trop simple ! Ça n’a l’air de rien mais ça peut pourtant tout changer. Vérifiez deux fois s’il le faut… Mais ne laissez surtout rien au hasard.
En clair, vous allez donc devoir vérifier, non seulement les dimensions, mais également les angles. Pour une fenêtre en PVC, il vous faudra tenir compte des dimensions les plus étroites. Le PVC permet de rattraper un mauvais équerrage compris entre 5 et 15 mm. Pratique, non ?
Lorsque l’on change une fenêtre dans le cadre d’une rénovation, on doit souvent opter pour du sur-mesure. Les dimensions de votre ouverture peuvent pourtant permettre de mettre en place une fenêtre standard. Évidemment moins coûteuse. D’où l’importance de prendre toutes les mesures avec précision ! Renseignez-vous auprès de votre conseiller du Bricomarché le plus proche de chez vous.
Matériel : 1 niveau à bulle, 1 fil d’aplomb, des cales de rattrapage.
Vous voulez être d’équerre… et tant qu’à faire, autant que votre fenêtre le soit aussi. Le niveau à bulle est votre ami ! C’est grâce à lui que vous allez pouvoir vérifier la maçonnerie. Vous vous demandez si c’est vraiment indispensable ? Oui, indiscutablement, si vous voulez éviter les mauvaises surprises au moment de la pose proprement dite.
Si vous découvrez, à ce moment, que tout n’est pas parfaitement perpendiculaire (ce qui, entre nous, n’est pas rare du tout), pas de panique ! Vous aurez juste à utiliser des cales de rattrapage pour que votre nouvelle fenêtre s’emboîte et s’encastre parfaitement dans son cadre. Rien de compliqué.
Matériel : 1 niveau à bulle, 1 fil d’aplomb, des cales de rattrapage, 1 truelle, des pattes de scellement, 1 perceuse-visseuse ou 1 tournevis électrique, 1 maillet, vis et chevilles, 1 bombe de lubrifiant portes et fenêtres
Tout est prêt pour accueillir votre nouvelle fenêtre. Placez d’abord un tasseau d’appui dans l’ancien dormant en vous assurant que tout est parfaitement stable et que la surface de contact est bien plane. Encastrez la fenêtre sur l’extérieur du cadre en veillant à placer les pattes de scellement dans les trous prévus à cet effet. Vous voyez ? C’était facile ! Vous avez bien fait de vous lancer !
Avec des petites chevilles, maintenez la fenêtre posée en attendant que le ciment de recouvrement des pattes de scellement soit sec. Ouvrez et fermez la fenêtre pour vérifier que tout roule. Graissez, enfin, si votre fenêtre couine un peu trop à votre goût.
Les 4 commandements si vous ne posez pas la fenêtre dès son achat ou sa livraison :
Vous ne prendrez ainsi pas le risque de voir votre nouvelle fenêtre détériorée avant de l’avoir posée !
Matériel : 1 enduit de finition, 1 pistolet et 1 cartouche de mastic, 1 cutter, des joints d’étanchéité mousse et silicone, 1 film de protection
Vous avez fait le plus gros. Il ne vous reste plus que quelques petites finitions pour calfeutrer votre nouvelle fenêtre. Vous allez d’abord poser les enduits de finition, et vous ferez ensuite vos joints d’étanchéité avec votre cartouche de mastic. Commencez par mettre en place un joint de mousse, puis un joint de silicone entre le pré-cadre en bois et le cadre en PVC. Grâce à cette double précaution, votre fenêtre sera parfaitement calfeutrée et étanche.
Dernier conseil : quand vous aurez fini, protégez la fenêtre à l’extérieur et à l’intérieur avec un film protecteur. Ce serait trop bête qu’une averse ne vienne ruiner votre travail avant que vos joints ne soient pas complètement secs !
Un bon entretien régulier de vos fenêtres garantit leur longévité. Pensez à nettoyer le bâti avec un produit adapté ou de l’eau savonneuse et à graisser les quincailleries. Vérifiez que les trous d’évacuation de l’eau ne soient pas obstrués. Si vous constatez que les joints d’étanchéité font grise mine, n’hésitez pas à en refaire en silicone. Pour assurer une longue et belle vie à vos fenêtres, effectuez ces opérations d’entretien une fois par an.