De nombreux jardins partagés existent en France. « L’Ile-de-France est l’une des régions les plus dynamiques : on en compte plus de 250 et plus de 130 à Paris intra-muros.», explique Laurence Baudelet-Spelmacher de l’association « Graine de jardins ». « Il faut donc se renseigner pour savoir s’il y a déjà un programme en place dans sa commune, prendre contact avec son réseau régional : « Le Passe Jardin » en Auvergne Rhône Alpes ou « AJONC » dans les Hauts de France, par exemple. » Si une association existe, vous pourrez y adhérer afin de participer au bon déroulement du jardin partagé en question.
Bon à savoir : Découvrez les structures présentes dans votre région sur http://jardins-partages.org.
Si tout est à faire dans votre secteur, « il faut alors identifier un terrain et prendre contact avec son propriétaire. Les démarches diffèrent s’il s’agit d’un propriétaire privé, d’un organisme HLM, d’un terrain appartenant à la commune… ». Dans tous les cas, l’union fait la force : « Il est important de constituer une équipe pour convaincre les financeurs et prouver que le jardin partagé profitera au plus grand nombre sur le territoire », souligne Laurence Baudelet-Spelmacher. « Faites de la publicité dans le quartier, entrez en contact avec les AMAP (ndlr : Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne ), avec les associations. Le tissu associatif est très fort en France ! Renseignez-vous aussi sur l’existence d’un service de démocratie locale dans la commune : ils pourront éventuellement vous accompagner dans la création du projet. »
La création d’un jardin partagé passe obligatoirement par la recherche de subventions qui serviront dans l’aménagement du terrain. Renseignez-vous donc sur les aides régionales ou départementales susceptibles de vous donner un coup de pouce. « Il faut également s’adresser aux fondations, à l’image de la fondation Bruneau, qui finance des actions sociales », ajoute Laurence Baudelet-Spelmacher.