Et si le sol de votre jardin renfermait une réserve d'eau toujours à disposition ? Pour le savoir, vous pouvez faire appel soit à un géologue, soit à un sourcier. Le premier utilise une technique basée sur l'hydrogéologie pour sonder le sol au moyen d'un courant électrique. Le second se sert d'une baguette de radiesthésie pour détecter l'emplacement des nappes phréatiques. Une fois ces investigations menées, vous aurez une idée de la profondeur à laquelle creuser et pourrez déterminer quelle installation est la mieux adaptée.
Si vous découvrez qu'une source souterraine est présente sur votre terrain, vous avez parfaitement le droit d'en disposer librement pour vos besoins domestiques. Afin de choisir votre installation, il vous faudra déterminer si votre sol est propice à sa construction. Si la technique du forage permet de réaliser un ouvrage de faible diamètre, elle nécessitera de creuser en profondeur afin d'obtenir un débit d'eau important. De plus, outre certaines règles d’implantation à respecter, une déclaration en mairie sera obligatoire.
L'un des principaux avantages du puits traditionnel est qu'il ne nécessite pas de creuser très profond. Réalisé en maçonnerie, ce type d'ouvrage collecte principalement des eaux de surface. Le principe consiste à récupérer les eaux pluviales qui s'infiltrent dans le terrain via les parois perméables. Dans ce cas, une pompe de surface - plus économique que les pompes de forage - suffit mais la réglementation reste identique quelle que soit l'installation.