Innovation écologique, l'éco-cuir a été mis au point par l'Américain Richard Wool. Conçu en associant à haute pression des matières naturelles (du lin ou du coton mélangé à du maïs ou du soja et combiné avec des huiles végétales), il présente les mêmes caractéristiques que le cuir animal. Si ce matériau résistant, peu onéreux n'existe encore qu'à l'état expérimental, de grandes marques de sport souhaitent se lancer dans la réalisation de prototypes.
Inspirée par un vêtement traditionnel philippin réalisé à partir de fibres de feuilles d’ananas, l’Espagnole Carmen Hijosa a inventé un nouveau textile aussi souple, léger et résistant que le cuir, tout en étant écoresponsable. Seize ananas sont nécessaires pour créer 1 m2 de Piñatex, ce qui rend sa production encore compliquée. Décliné en plusieurs coloris et épaisseurs, le cuir d'ananas intéresse déjà de nombreux fabricants de prêt-à-porter, d’ameublement et de maroquinerie.
Très proche de la suédine, le cuir de champignon s'obtient grâce au mycélium, sans tannage chimique. Le Muskin est encore plus doux que le daim et représente une alternative durable et esthétique au nubuck. 100 % végétal et donc 100 % biodégradable, ce cuir vegan pourrait bien concurrencer les cuirs animal et synthétique dans le domaine de la mode et des accessoires. Bon marché, sa capacité à limiter la prolifération des bactéries en fait une matière première idéale pour la création de chaussures ou de bracelets de montre, par exemple.