Autoporté, l’escalier suspendu est d’un esthétisme particulier teinté de futurisme. Le procédé d’installation est simple : ses marches sont fixées par le biais de dalles métalliques dissimulées dans le mur porteur. Ces dernières pouvant porter une charge jusqu’à 300kg, il ne faut pas douter de la stabilité et de la solidité de l’escalier suspendu ! Son apparente légèreté lui vient du fait qu’il n’a ni contremarches ni limons.
Quant à l’escalier en béton, son charme réside surtout en sa massivité. C’est vrai qu’il en impose avec son coffrage et la rudesse de son matériau ! Le béton permet d’assurer une bonne isolation phonique, en étouffant les bruits de pas, ainsi qu’un certain confort thermique. Il est aussi d’une résistance à toute épreuve, puisqu’il peut survivre aux intempéries et aux incendies. C’est pourquoi il convient à un usage intérieur comme extérieur.
Comme l’escalier suspendu n’a pas de coffrage, il laisse passer la lumière. Il est donc idéal pour les espaces sombres. Son design épuré qui s’approche du style japonais s’adapte aussi parfaitement aux intérieurs minimalistes et zen. L’installation est de plus assez rapide puisqu’elle ne nécessite pas de toucher à la structure de la maison. Enfin, il faut savoir que l’entretien est simple et si une marche est usée, elle peut être changée individuellement.
Imposant et majestueux, l’escalier en béton prend place dans les intérieurs au style industriel affirmé. Il deviendra alors l’élément décoratif central de la pièce. Il reste possible de le personnaliser avec des enduits décoratifs ou de lui ajouter des lampes led pour le rendre un peu moins brut (de décoffrage). Son coffrage, bien que conséquent, est modulable. Néanmoins, l’installation prend plus de temps que celle de son adversaire car il faut laisser sécher le béton.