Lorsque les températures baissent, les araignées commencent à débarquer. Cachées pendant l'été, elles sortent pour s’accoupler. Pour limiter leur présence, on élimine leur toile régulièrement. Elles sont moins susceptibles de revenir si leur habitat n'est plus là. On colmate tous les trous des murs ou autour des fenêtres pour les empêcher de se glisser à l’intérieur. Pour les tenir à distance, on utilise des solutions naturelles comme de la cannelle, de l'huile essentielle de menthe poivrée, du vinaigre blanc dilué ou encore de la lavande.
Très commune dans les jardins, l'Épeire diadème mesure entre 4 et 18 mm et se reconnaît facilement grâce à la marque en forme de croix sur son abdomen. Sans danger, sa morsure cause quelques démangeaisons et son venin est aussi inoffensif qu’une piqûre de moustique. La Tégénaire géante est le plus grand spécimen que l'on peut croiser. La taille de son corps atteint 12 à 18 mm mais ses pattes peuvent aller jusqu'à 7 centimètres.
Même si elle paraît repoussante à première vue, il n’y a rien à craindre d'une araignée. Au contraire. Tout en haut de l'échelle des prédateurs, l’arachnide joue le rôle d’insecticide naturel, en plus efficace et moins toxique. Indispensable au bon écosystème, elle chasse ses proies la nuit. Alors, plutôt que de chercher à s'en débarrasser, on apprend à vivre avec. Avoir des araignées chez soi est bon signe, cela signifie un intérieur sain et sans moustiques. Et puis, on se rappelle le dicton : "Araignée du soir, espoir".