Brûler ses déchets verts à l'air libre est passible d'une amende de 450 €. Pourquoi cette interdiction ? D'abord parce que brûler les déchets verts, surtout humides, dégage des substances toxiques, notamment des particules fines, à la fois pour l'être humain et pour l'environnement. Les troubles de voisinage (nuisances olfactives ou fumées) sont également à prendre en compte. Enfin, il convient de prévenir les risques d'incendie en évitant tout départ de feu.
Que faire de l'herbe après la tonte de la pelouse, des feuilles mortes en automne et des fruits tombés au sol ? On réduit ses déchets à la source en les compostant. Qu'ils proviennent du jardin ou de la cuisine, on recycle naturellement les végétaux biodégradables. Résidus d'élagage, de taille, de débroussaillage et de fauchage mais aussi restes de repas et épluchures se décomposent avec le temps et se transforment en compost utile au jardinage. A noter que de nombreuses villes fournissent des composteurs gratuitement sur simple demande.
Si l'usage d'un composteur individuel n'est pas possible, on dépose les déchets verts conformément aux règles mises en place par la commune. Déchetterie ou collecte sélective, on contacte la mairie pour connaître le mode de traitement proposé. En cas d'absence de ces dispositifs, des dérogations à l'interdiction de brûlage peuvent exister. On se renseigne là aussi auprès du service Environnement.