Les tiques vivent dans les zones ombrageuses et humides des jardins. Pour éviter leur prolifération, on tond sa pelouse très régulièrement pour supprimer les herbes hautes qui créent des coins de fraîcheur. De même, on enlève les mauvaises herbes qui poussent en hauteur. Toutes ces herbes coupées ainsi que les feuilles doivent être mises au compost ou séchées et brûlées. On élague bien la base des arbres pour éviter les touffes d’herbe. On scelle bien les murets de pierre qui proposent sinon de jolies cachettes à tiques. Enfin, on limite les arrosages, l’humidité pouvant les attirer.
Certaines plantes repoussent naturellement les tiques par leur odeur. Il s’agit des (laurier, basilic, thym citron…) et de certaines fleurs odorantes telles que la lavande, le géranium citronnelle, le chrysanthème, la mélisse ou l’absinthe. Le châtaignier a également un effet répulsif. A noter à l’inverse que le genêt est une plante très appréciée de ces parasites.
Pour éviter les herbes hautes ou alors pour créer une zone de distanciation avec un sous-bois, on recouvre le sol de paillis pour créer une zone chaude et sèche, peu attirante pour les tiques. Le purin végétal est également un bon répulsif (en le composant par exemple de lavande, orties et prêle). Une autre solution, si vous avez des poules et des pintades, est de les laisser gambader dans votre jardin pour se délecter de ces acariens.
Malgré ces mesures, on n’oublie pas de porter des vêtements longs lorsque l’on se promène dans des zones à risque. On examine son corps, surtout les parties chaudes, humides, où l’épiderme est fin (cou, entrejambe, arrière des oreilles et des genoux) mais aussi celui de son chat ou chien. Pour vos animaux, la terre de diatomée peut être très utile mais elle doit être utilisée avec précaution, sans être inhalée.