Au Moyen Âge, le seigneur pouvait autoriser ses serfs à couper du bois de chauffage sur ses terres. Aujourd’hui, l'affouage est réglementé par l’Office national des forêts (ONF) et permet aux particuliers de se procurer du bois gratuitement en forêt, dans la limite de 30 stères par an. Une demande préalable doit être adressée, idéalement avant le mois d’octobre, auprès de la mairie. Les arbres réservés aux affouagistes sont marqués et la coupe sauvage est interdite.
On s’équipe du matériel de protection indispensable (casque, chaussures de sécurité, protections auditives, gants et lunettes) et on se munit d'une hache, d'une tronçonneuse, d'une scie pour calibrer, d'une serpe ainsi que d'un fendeur ou d’un merlin pour sectionner les bûches. On pense à bien entretenir et affûter ses outils de coupe. Pour des raisons de sécurité, on ne part pas en chantier d’abattage seul, ni sans prévenir un proche, ni sans téléphone. Une remorque ou un petit tracteur peuvent s'avérer utiles au transport.
On coupe le bois entre octobre et mars quand il n'a plus de sève. Une fois l'arbre au sol, on le tronçonne d'abord en plusieurs parties. Puis on débite tronc et branches en bûches de longueur identique (moins de 40 cm) et on les fend en quartiers. Avant d'être brûlé en cheminée, on laisse son bois sécher au minimum deux ans en extérieur, en le stockant à l'abri de la pluie et de l’humidité, sous une tôle, un appentis ou une bâche.