En effet, tout autre matériau n’a rien à faire dans votre cheminée, même s’il s’agit d’un “bon” combustible. Ainsi, le papier imprimé en couleur, le carton (paquets de céréales, cartons de pizza…), le plastique ou le contreplaqué sont à bannir car ils dégagent des vapeurs toxiques et augmentent le risque d’incendie.
Votre bois doit être sec, c’est-à-dire mis à sécher au moins deux ans avant d’être utilisé (environ 15% d’humidité). Attention, certains bois sont à proscrire : le bois humide ou mal séché qui, en plus de dégager une fumée très importante, s’avère peu efficace car il libère peu de chaleur. De même, le sapin de Noël (et autres résineux) doit finir ailleurs que dans l’âtre car sa résine brûle rapidement. Par ailleurs, il peut éclater et provoquer un incendie. Enfin, le bois peint ou traité (anciens meubles, parquets ou poutres par exemple), est dangereux puisqu’il dégage de nombreux produits chimiques toxiques.
Un feu de qualité est un feu qui dure et qui chauffe. On choisit de préférence un bois dense et dur tel que du chêne, du charme, de l’orme, du hêtre, du frêne ou de l’érable. Vous pouvez également opter pour des bois semi-durs (acacia, merisier et arbres fruitiers divers). A noter que le bois de châtaignier éclate et s’avère dangereux dans les foyers ouverts. Enfin, certains bois tendres peuvent vous aider à démarrer votre feu, tels que le peuplier, le bouleau ou encore le platane. On peut également utiliser du bois de cagette.
Le bois s’achète auprès de spécialistes ou de votre magasin de bricolage. Vous pouvez également le ramasser dans la nature, avec autorisation de votre municipalité. Ce droit, l’affouage vous permet de ramasser une certaine quantité de bois dans les forêts communales, en s’acquittant parfois d’une petite taxe. Tout manquement aux règles d’usage et de fonctionnement peuvent entraîner des sanctions civiles et pénales.