S’adonner au slow gardening, c’est d’abord se simplifier la vie. Le jardinage se doit d’être un loisir à pratiquer sans pression. L’objectif est donc d’accomplir les tâches facilement et au bon moment. Pour cela, on réduit sa surface de culture ou de tonte en aménageant des espaces gravillonnés et des prairies fleuries qui encouragent la présence des abeilles et des papillons. On laisse faire la nature en plantant librement et on proscrit les produits chimiques pour rétablir un équilibre naturel.
On choisit des plantes qui prospèrent aisément, faciles à vivre et à consommer. On évite les plantes exotiques et on privilégie les plantes annuelles et résistantes au froid qui s’épanouissent au gré des saisons. D’une manière générale, au potager comme au jardin d’ornement, on opte pour des espèces locales dont les besoins correspondent au sol et au climat. On abuse des boutures et on fait confiance aux pépiniéristes près de chez soi qui proposent des végétaux adaptés à la région.
On prend le temps de travailler au jardin, en étant attentif à tous les petits détails. Le slow gardening, c’est faire preuve de patience et s’émerveiller de ce qui nous entoure au quotidien. Jardiner revient à passer des instants privilégiés à l’extérieur. On installe un banc, une fontaine, des mangeoires et on se promène régulièrement en intervenant en fonction des besoins.