Ciment + eau + sable = mortier. On prépare le mélange dans un bac en respectant les bons dosages : 1 volume de ciment et 4 volumes de sable pour 0,5 volume d’eau. Selon son utilisation, on ajuste les quantités en se référant aux recommandations du fabricant. On mélange le ciment avec le sable à l'aide d'une truelle jusqu'à ce que la couleur soit homogène. On creuse au milieu et on verse de l'eau propre et pure, en gâchant jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse.
1 m3 de mortier permet d'assembler 550 parpaings. Pour les petits travaux de maçonnerie, il existe des conditionnements en sacs prêts à l'emploi auxquels il suffit d'ajouter de l'eau. Pour les chantiers moyens et les grandes quantités, les mélanges à composer soi-même sont plus économiques. Le gâchage s'effectue alors à la bétonnière en laissant tourner 3 à 4 minutes. Le mortier s'emploie frais et est pris une fois qu'il ne se déforme plus sous la pression du doigt.
Des adjuvants liquides ou en poudre, incorporés lors du gâchage, apportent au mortier différentes qualités adaptées selon que l'on monte un mur en parpaings, que l'on réalise une chape ou que l'on pose une bordure. Parmi les plus couramment utilisés en construction, on note le mortier ciment hautement résistant, le mortier bâtard composé de 50 % de ciment et 50 % de chaux, le mortier colle produit avec des polymères qui lui confèrent de l'adhérence ou encore le mortier hydrofuge dédié aux espaces humides.