On ne compte plus les avantages de l'isolation : la baisse de notre facture énergétique, la limitation de l'émission de CO2… Si en plus on choisit des matériaux biosourcés, c’est-à-dire d’origine naturelle, on préserve deux fois plus l’environnement ! En effet, ces isolants naturels génèrent moins de gaz à effet de serre que les matériaux synthétiques. Les matières qui les composent sont renouvelables, végétales, animales, voire issues de la filière de recyclage. Leur qualité est garantie par des labels qu’on n’hésite pas à vérifier.
Fini les courants d’air ! Que ce soit pour la toiture, les combles, les murs extérieurs ou intérieurs ou encore les cloisons, chaque endroit à isoler peut trouver son matériau naturel adéquat. On oriente son choix en fonction des critères recherchés : isolation thermique ou phonique, résistance à la vapeur ou à l’humidité, au feu ou à la chaleur par exemple.
La fibre de bois est le matériel le plus utilisé. Elle est réputée pour sa haute performance acoustique mais n'a pas beaucoup de résistance aux changements de température. Pour contrôler l'humidité de l'air, choisissez plutôt la laine de coton, bonne régulatrice car perméable à la vapeur d'eau, tout comme la laine de mouton, la plus écologique de tous. Le feutre de lin doit être traité contre les moisissures et la prolifération d'insectes. La ouate de cellulose est sensible à l'humidité et au tassement. Avec un rendu plus esthétique, le liège a des vertus thermiques et acoustiques.
Face à l’enjeu environnemental, les isolants naturels donnent droit eux aussi à une aide financière. Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) offre une réduction d’impôts de 30% et elle est cumulable avec le prêt à taux zéro et d’autres aides publiques. On se renseigne donc auprès de l’ANAH et de son département pour en profiter.