Que ce soit à Lille ou à Marseille, au Havre ou à Strasbourg, on peut aujourd’hui végétaliser l’espace public. Pour cela, on demande l’autorisation à la ville afin d’obtenir son permis. On effectue quelques formalités administratives en remplissant d’abord un formulaire d’inscription à télécharger sur le site internet de la commune ou disponible directement en mairie. Puis, on présente la nature du projet envisagé qui sera soumis à une étude de faisabilité.
Pour être éligible au permis de végétaliser, on s’engage à respecter la charte de végétalisation instaurée par la ville. La convention comporte certaines obligations, comme l’entretien des plantations (arrosage, nettoyage, taille, désherbage), le partage des récoltes, l’utilisation de variétés locales et le non-recours aux pesticides. Enfin, l’installation ne devra gêner ni la visibilité ni la circulation.
Si le projet est validé par la ville, l’autorisation d’occupation temporaire de l’espace public est accordée pour une durée d’un an renouvelable. Certaines municipalités fournissent des kits de végétalisation et proposent généralement de semer fruits, légumes, fleurs et plantes grimpantes dans des jardinières ou des parterres cultivables mis à disposition, au niveau des pieds d’arbre ou sur une façade. En contribuant ainsi à la végétalisation des grandes villes, on participe à la préservation de l’environnement, en créant des zones de fraîcheur, en améliorant la qualité de l’air et en développant la biodiversité.