Proposé en version acrylique, le vitrificateur est le plus souvent un vernis polyuréthane (PU) à base de solvants ou d’eau. Il durcit le bois et le rend imperméable. Bien appliqué, il durera environ 15 ans. Au moment de l’application, vous devez passer 3 couches au spalter (large pinceau plat à queue) pour obtenir un résultat esthétique et protecteur. En effet, le vitrificateur décuple la résistance du bois aux éraflures, aux rayures, aux chocs et aux tâches. De plus, le parquet vitrifié est moins sujet aux colorations ou décolorations dues à l’exposition aux rayons du soleil. En gros, il s’oxydera moins vite. Et vous avez le choix entre 3 finitions : brillant, satiné ou mat.
En revanche, il faut savoir que le vitrificateur n’imprègne pas le bois, il le recouvre. Celui-ci n’est donc pas nourri et il ne respire pas. Aussi, l’aspect d’un parquet vitrifié peut paraître artificiel pour les amoureux du bois naturel. Et en cas de dégât sur une petite partie, il faudra tout poncer pour tout vitrifier à nouveau, car les raccords sont trop visibles. Attention à ne pas appliquer un vernis à bois sur votre parquet : le vernis spécial boiseries est trop glissant pour un revêtement de sol.
Pour la finition huilée, c’est tout autre chose. Vous pouvez choisir une huile liquide qui rentre dans les fibres du bois et le nourrit. Ou alors une huile-cire, plus solide, qui remplit tous les pores en lui donnant un aspect patiné et rustique. Attention cependant à ne pas appliquer trop de cire car le parquet deviendrait glissant. Les deux techniques donnent au bois un aspect satiné et le protègent, mais le rendent moins imperméable que le vitrificateur.
Au rayon des inconvénients, la finition huilée sur un parquet demande plus d‘entretien qu’un vitrificateur : il faut la refaire tous les ans. De plus, le parquet huilé est plus sensible aux variations de couleurs à cause des rayons UV. Et il est difficile de revenir à une finition vitrifiée quand le parquet a été huilé car le bois, même décapé, reste saturé de produit.